Des enquêtes menées par la DGCCRF en 2017 ont révélé que 58 % des constructeurs ne respectaient pas la réglementation applicable aux contrats de construction de maison individuelle (CCMI). Et en 2019 et 2020, qu’ont donné ces enquêtes ?
CCMI : trop d’irrégularités encore constatées !
Suite aux irrégularités constatées en 2017, la Elan est venue renforcer les sanctions (300 000 € maximum contre 37 500 € auparavant) et autoriser la DGCCRF à contrôler :
l’existence du contrat de construction de maison individuelle et son formalisme ;
la présence éventuelle de clauses réputées non-écrites ;
l’existence et la conformité de la notice d’information, accompagnant le contrat et qui doit comporter, entre autres, l’indication des travaux à la charge du maître d’ouvrage ;
la régularité de l’échéancier de paiements aux différents stades d’avancement de la construction ;
l’existence et la conformité de la garantie de livraison à prix et délais convenus, qui vise à prévenir les risques d’inexécution ou de mauvaise exécution des travaux.
Malgré le renforcement des pouvoirs de la DGCCRF, de nombreuses irrégularités sont encore relevées au cours des enquêtes : 55,6 % de professionnels ont été concernés en 2019 et 61,8 % en 2020.
C’est pourquoi le gouvernement sera attentif aux résultats de l’année 2021. Si ceux-ci révèlent un taux d’anomalies encore trop élevé, un renforcement supplémentaire de la loi sera envisagé. Affaire à suivre…
Source : Réponse ministérielle Piron, Assemblée Nationale, du 7 septembre 2021, n° 37375
Contrat de construction de maison individuelle (CCMI) : sous surveillance ! © Copyright WebLex – 2021